J'écris de jour.
J'écris de nuit.
J'écris de pleurs.
J'écris de joies.
J'écris de souffrances.
J'écris de bonheurs.
J'écris des pages remplis de moments d'insomnie, j'écris les chants des lunes, j'écris le silence des étoiles, j'écris le bruit des vent nocturnes dans les feuillages! J'écris de coeur, j'écris de corps, j'écris de mon âme tout ce je pense, ce que je ressens, chaque émotions, dans mon encre, est enfermée, et j'use ma plume à la libérer. J'écris des pages, j'écris des livres, j'écris des histoires, j'écris des rêves, j'écris de sommeils, j'écris de légendes et j'écris de Dieux oubliées, je les ramène à la vie dans mes cahiers! J'écris de dessins, j'écris d'images, j'écris de souvenirs, j'écris de futurs, j'écris de vies et je raconte les morts, je les rends immortel, comme les saints intouchables des religions. Sont-ils plus ou moins importants ? Je n'en sais rien, et j'écris, j'écris, j'écris pour comprendre le but de la vie, le but de chaque choses en ce bas monde que je peux décrire par des mots. Ce sourire d'enfants sur ton visage, tes yeux qui pétillent de rage, et ton âme qui hurle de souffrances, j'écris tout ça, j'imagine et j'écris, je retire de ma mémoire ces moments, ces images, intolérable, pour les oublier, les purifier, les purger. C'est pour ça, pour vivre, pour moi, pour toi, et pour les autres, que j'écris, j'écris, à en perdre la vue, l'ouïe, le goût et le toucher, j'écris à en devenir infirme, j'écris à en devenir folle! J'écris pour mon âme, j'écris pour le paradis, j'écris pour l'enfer, pour tout connaître de ces mythes éphémères, de ces moments insaisissables qu'on ne peut capturer de sa plume et de son encre. J'écris, alors, pour essayer de tout stocker, une seconde mémoire, une seconde peau, voilà ce qu'est ma plume, voilà ce qu'est mon PC, voilà ce qu'est ce forum, cette page, ces codes, ces lettres, ces lignes, ces choses informes que j'aligne au son de ma pensée sans même réfléchir. Dynamique, j'écris de sons, j'écris de voix, j'écris comme si je lisais en moi, j'écris sans comprendre, sans connaître, sans même admettre les règles! Je n'écris pas de Grammaires, ni de conjugaisons mais bien de syntaxe, d'une prose aussi affolée qu'un cheval au galop, apeurée, puissant, sauvage! J'écris de nuits qui tombent, d'aubes qui se lèvent, et de ses tombent qui se fondent dans les ombres sans demander leur reste, sans émettre le moindre murmure. J'écris d'oublis, de connaissance et d'ignorance.
J'écris, j'écris. Rien pourra m'en empêcher, tant que j'aurais des mains, des pieds, une bouche et même des pensées! J'écrirais, au fond de moi, j'écrirais sur les murs, les toits, le ciel et les arbres, chaque feuille sera recouverte de mes lettres, de mes phrases, chaque fourmis sera une virgule et moi, dans ce monde-là, je continuerais: j'écrirais.