Entre les interminables heures de cours, les trajet de train/bus de plus en plus long, le froid de l'hiver qui arrive, les activités extra scolaire, l'écriture qui reprend, mes passions que je refuse d'enterrer, mes amis pour lesquels je veux toujours être présent et à l'écoute, les lacunes qui s'entassent et les fou-rire pour évacuer les larmes.
Trop de chose à faire. Et puis, j'm'ennuie. J'glande. J'dérape. J'me dis qu'faudrait qu'j'bosse. J'arrive pas à me motiver. Et puis, j'm'ennuie. Et merde, j'ai raté mes contrôles. Et mon premier trimestre. 'Faut qu'j'me relève et que je bosse. Et puis j'm'ennuie. J'glande. J'dérape.
La musique qui me crève les tympans. L'heure et quart de chorale et la demi heure de chant. Le tout par semaine, évidemment. Et me défouler dans ma chambre ou sous la douche à chanter pour tout évacuer.
Les rires innombrables et les délices de l'impro'. Une heure et demi encore, par semaine. Sans parler des délires à la gare quand on discute d'équation du pissenlit francophone.
Le besoin d'écrire et de me lâcher. Deux heures d'Ecriture de Chansons, tout les mardis. Pas'que ça fait tellement plaisir. Sans compter les heures, perdue devant une feuille.
Le vent, la mer et rien d'autre. Les voiles gonflés, trois heures par semaines. C'est trop fort d'avancer simplement grâce à la force du vent...
Auxquels je voudrais bien ajouter deux heures de bénévolat d'aide au devoir qu'on m'a proposé. Aider les autres, c'est tellement puissant.
Rajouter à cela, un peu plus de trente heures de cours (par semaine toujours), les trajets en transport en commun, soit environ 10h en tout, les huit heures de sommeil vital par nuit, soit une soixantaine d'heures, les deux heures grand minimum de repas par jour, donc 14h.
Le tout fait environ 130h. Une semaine en contient 168. Mais que puis-je faire des 38h qui me restent ?! Ah oui ! Bosser.
Vous aimez les histoires ? J'vais vous en raconter une...
Il était une fois une jeune fille aux facilités déconcertantes. Elle passa le collège sans trop de difficulté, bossant quand ça lui plaisait. Elle arrive en seconde. Elle s'accroche. Elle veut s'accrocher. Mais un cours l'écrase. Latin. Elle est paumée, il lui faudrait un plan. Elle n'a que des flèches dans tout les sens. Elle en perd son bon sens. En cours, elle a envie de tomber en larmes tellement elle en peut plus, mais elle se retient, pour faire bonne impression. Quand elle sort, il ne reste d'elle qu'une ruine, aux yeux perdus dans le vague de l'horizon. Alors, s'il vous plait, excusez là. Quand elle pique un fou-rire en sortant. C'est seulement pour ne pas pleurer. C'est plus fort qu'elle. Ça en devient convulsif.
Alors je pleure de rire pour évacuer les larmes.
Ce texte, je vous l'accorde, n'a aucun sens, aucune organisation. Il est pas fait pour. Je sais que si j'me relis, j'le posterais pas. C'est juste un putain de puzzle de mon esprit. Et maintenant, vous m'excusez, j'suis arrivée à 20h chez moi, j'ai mangé, j'ai vidé mon sac et j'm'en vais faire mes exercices de physique pour tenter d'avoir un semblant de bonne conscience.